Défis et impact du métier de chasseur de têtes
Le métier de chasseur de têtes est à la fois exigeant et enrichissant. Ils doivent à la fois jongler entre des défis à relever et des récompenses qui équilibrent la prise de risque.
Les défis du métier
Le chasseur est un “challenger”. Il travaille régulièrement sous pression avec des délais serrés pour trouver rapidement le candidat idéal pour des postes critiques. Cela requiert une capacité à travailler sous stress tout en maintenant une excellente qualité de service.
Ces professionnels doivent aussi développer et entretenir leur réseau professionnel, sur LinkedIn ou lors de salons professionnels. Il leur faut donc rester connectés avec un large éventail de professionnels qui sont autant de clés pour atteindre la perle rare. La confiance que le chasseur de têtes inspire est elle aussi déterminante pour profiter d’un réseau de connaissances élargi.
Enfin, la crédibilité du chasseur de têtes se joue aussi dans sa capacité à comprendre profondément les besoins et la culture de chaque entreprise cliente, mais aussi les spécificités d’un secteur géographique. Pour cela, il faudra savoir faire preuve d’une écoute active et d’une capacité à évaluer le profil et les compétences techniques des candidats. Aussi, le chasseur de têtes devra être en mesure d’évaluer la capacité d’un candidat à se fondre dans la culture de l’entreprise.
L’impact du métier
Qui dit défis dit aussi impact, n’est-ce pas ? L’une des principales récompenses du métier de chasseur de têtes, c’est l’impact significatif qu’il peut avoir sur la réussite d’une entreprise. Il est un peu semblable à un chef d’orchestre lorsqu’il place le bon candidat dans la bonne fonction ou le bon rôle. Il contribue alors directement à la croissance et à l’innovation au sein des organisations et notamment des grands comptes. Du côté des entreprises, la contribution du chasseur de têtes est souvent très appréciée. De quoi renforcer la satisfaction de ce professionnel du recrutement.
5 idées reçues sur le chasseur de têtes
Le métier de chasseur de têtes est souvent incompris ou entouré de malentendus. Voici les cinq idées reçues les plus courantes sur ce métier complexe, mais essentiel.
#1 - “Les chasseurs de têtes ne ciblent que les postes à forte responsabilité”
On pense souvent que seuls les postes de direction sont compliqués à pourvoir. Or, certains métiers techniques comme dans l’industrie ou le BTP sont particulièrement en tension et impliquent de faire appel à l’expertise de professionnels avancés du recrutement.
Les chasseurs de têtes sont sollicités pour une grande variété de rôles nécessitant des compétences spécialisées. Celles-ci peuvent être soient de haut niveau ou bien très techniques. Ce sont justement ces compétences qui leur permettent de cibler avec justesse les profils rares.
#2 - “Le travail du chasseur de têtes consiste à parcourir des centaines de CVs”
Le sourcing est un domaine clé du métier de chasseur de têtes. Cela comprend une phase durant laquelle ce professionnel parcourt un certain nombre de CVs, mais cela ne peut suffire. S’il n’effectue que cela, ses chances de succès reviendraient à chercher une aiguille dans une botte de foin.
La réalité est donc beaucoup plus nuancée. Le chasseur de têtes doit agir avec stratégie pour analyser les besoins profonds des entreprises clientes et postes à pourvoir, évaluer minutieusement les profils et compétences. Enfin, il doit pouvoir anticiper les besoins futurs des entreprises pour réussir à suggérer des candidatures de façon proactive.
#3 - “La seule motivation du chasseur de têtes est l’argent”
Pour beaucoup, le chasseur de têtes est vu comme une personne vénale et motivée par ses seules commissions. Ce serait faux de dire que l’aspect financier ne l’intéresse pas, mais cela ne peut suffire à le motiver durablement.
Il faut d’ailleurs beaucoup de résilience pour réussir ses missions de chasseur de têtes. Ce consultant expérimenté doit veiller à établir des partenariats sur le long terme entre les entreprises et les candidats. À l’image d’un cercle vertueux, il doit s’assurer que chaque placement soit bénéfique en valorisant la qualité et la durabilité des placements plutôt que les gains immédiats.
#4 - “Les chasseurs de têtes pratiquent un démarchage très agressif”
Les chasseurs de têtes sont parfois perçus comme très intrusifs ou trop insistants quand ils démarchent des candidats potentiels. Heureusement, tous les chasseurs de têtes ne sont pas comme cela.
Les chasseurs de têtes qui arrivent à se faire une place optent généralement pour une approche éthique. Ils préfèrent établir des relations de confiance et de respect mutuel pour que les interactions avec les candidats et les entreprises soient le plus professionnelles et courtoises possible.
#5 - “Le chasseur de têtes ne s’intéresse plus au candidat après son placement”
On pense parfois qu’une fois le placement effectué, le chasseur de têtes perd tout intérêt pour le candidat.
Au contraire, la majorité de ces professionnels du recrutement propose un suivi post-placement. Ce soutien continu est souvent indispensable pour garantir l’intégration réussie de la nouvelle recrue. Cela implique parfois des ajustements pour que l’entreprise et le candidat recruté avancent bien dans la même direction. Cette démarche permet aussi au chasseur de têtes de construire solidement sa réputation et sur le long terme.
Pour conclure
Le métier de chasseur de têtes va bien au-delà des clichés traditionnels. Alors que les tensions de recrutement ont tendance à s’accentuer, leur rôle est de plus en plus stratégique dans le monde professionnel. Leur expertise clé leur permet une compréhension approfondie des besoins des entreprises, une évaluation rigoureuse des candidats et la capacité de fonder des relations fondées sur la confiance et l’envie partagée de réussir.
En somme, les chasseurs de têtes ne se contentent pas de remplir des postes vacants. Ils façonnent l’évolution et la croissance de nombreux secteurs grâce à leur capacité à être des visionnaires.